AEPN - INFOS

Lettre d'information de l'association AEPN

11 septembre 2003 - N°12

Etude de la radioactivité sur la plage de l'Espiguette en Camargue

Ce document est archivé et consultable sur internet à l'adresse suivante : http://www.ecolo.org/archives/archives-nuc-fr/2003-09-11-plage-espiguette.htm

L'association AEPN s'est rendue sur la fameuse plage de l'Espiguette le 15 juillet 2003 pour une campagne de mesure scientifique de la radioactivité, afin de mieux comprendre ce qui s'y passe, quels sont les chiffres de la radioactivité sur place et de pouvoir informer ainsi le public en toute objectivité par rapport à la polémique dont cette plage fait actuellement l'objet.

La CRII-RAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité) avait en effet fait grand bruit en mars/avril 2000, après avoir détecté des flux de rayonnement inhabituellement élevés sur cette plage de Camargue à l'Est du phare de l'Espiguette (1). Une étude faite par le BRGM (2) avait ensuite clairement démontré que cette radioactivité était d'origine naturelle, et résulte notamment de la présence de monazite (minerai naturellement riche en thorium et en uranium) dans le sable de cette plage, la monazite étant très vraisemblablement charriée et amenée là sous forme d'alluvions par le Rhône. La polémique semblait alors close, mais elle rebondit à nouveau au début de l'été 2003, suite entre autres à une émission télévisée (France 2, Envoyé Spécial du 19 6 03) ayant relancé le débat (3) (4), certains allant, au grand dam des autorités locales, jusqu'à proposer de restreindre ou d'interdire l'accès du public à une plage faisant l'objet d'une telle "contamination" (terme évidemment inapproprié lorsqu'il s'agit de radioactivité naturelle à des concentrations ne présentant aucun danger pour la santé).

Cette longue plage (5 km de long), bien ensoleillée et bordée de dunes magnifiques, parfois décrite comme "une des plus belles de la Méditérranée" (5) est très appréciée par les touristes pour son calme et sa beauté, et plus particulièrement ces dernières années par les amateurs de kite-skate et de kite-surf (6).

 

Dune sur la plage de l'Espiguette (photo AEPN)

Pour une vue panoramique de la plage de l'Espiguette : cliquer ici

Suite aux nombreuses émissions et articles de presse souvent contradictoires parus dans les médias à ce sujet, il nous a paru utile de faire des mesures sur place. Nous avons voulu en avoir le coeur net et une petite délégation de l'AEPN s'est donc rendue in situ équipée d'un compteur Geiger type Gammascout pour une série de mesure de la radioactivité sur cette plage, afin d'y voir clair, d'en avoir le coeur net et de savoir de quoi nous parlons.

Compteur Geiger type Gammascout (sur cette photo : une mesure de radioactivité à 1,10 microSievert/heure sur la plage de l'Espiguette)

Nous avons tout d'abord rassemblé les documents bibliographiques (voir références ci-dessous) faisant état de la situation avec un maximum de données chiffrées et localisées précisément sur le plan géographique, notamment l'étude du BRGM (2), ainsi que divers autres documents.

Sur la base de quoi nous nous sommes rendus sur place le 15 juillet 2003 afin d'effectuer des relevés, arpentant la plage pendant toute cette journée, en effectuant :

- des mesures longitudinales sur toute la longueur de la zone concernée, en débordant largement de part et d'autre (sur une longueur totale de plus de 10 km y compris jusqu'au centre ville du Grau du Roi).

- nous avons identifié les lieux les plus radioactifs et avons établi un profil radiologique selon les deux axes (X et Y) de ces lieux.

- trois profils transversaux ont été plus particulièrement détaillés : 1/ celui de la plage du Grau du Roi (en ville) qui est la plus fréquentée. 2/ celui qui se trouve au niveau du phare de l'Espiguette. 3/ le profil sur lequel la radioactivité est la plus élevée.

- nous avons prélevé des échantillons de sable à analyser.

- enfin nous avons comparé les données et chiffres ainsi recueillis avec ceux d'autres régions plus ou moins radioactives et notamment avec les relevés similaires que nous avions effectués en 1999 (avant le début de la polémique concernant la plage de l'Espiguette) sur la plage de Guarapari au Brésil.

Vous trouverez à l'adresse suivante le détail des photographies prises à cette occasion qui donnent une idée visuelle des lieux et des mesures que nous y avons faites :

http://www.ecolo.org/photos/visite/espig_03-web/ (7)

Une quarantaine de photos sont présentées sur cette page ; chaque photo peut y être visualisée en grand format en cliquant sur la vignette correspondante.

 

Mesures de radioactivité de l'AEPN sur la plage de l'Espiguette

 

  

Cartographie de la zone concernée

Nos conclusions suite à ces mesures sont les suivantes :

- globalement, nous confirmons les relevés ayant été effectués par la CRII-RAD et par le BRGM. La radioactivité sur cette plage est en effet plus élevée qu'ailleurs et l'ordre de grandeur des mesures qu'ils communiquent, jusqu'à 50-100 fois plus environ que le bruit de fond naturel, paraît correct (quoique nos mesures maximales sont un peu moindres que celles de la CRII-RAD, mais cela peut être dû à des différences d'étalonnage des appareils de mesure utilisés ou aux conditions météo). C'est sur l'interprétation de ces résultats et les conséquences (ou plutôt l'absence de conséquences) sur la santé publique, que notre avis diverge avec ceux de cette association (voir ci-dessous). La zone la plus radioactive de la plage, lorsqu'on longe celle-ci (en marchant sur la plage parallèlement au bord de l'eau), est bien située en effet à l'Est du Phare de l'Espiguette, sur une longueur d'environ 2 km. En partant du phare, la radioactivité augmente d'abord à mesure qu'on s'éloigne du phare en longeant la plage, puis décroit progressivement. Cette augmentation puis décroissance sont progressifs. La zone la plus radioactive est de petite taille au milieu, à environ 1 km à l'Est du phare, juste avant la plage naturiste.

- en ce qui concerne les relevés transversaux (en se déplaçant depuis le bord de l'eau vers l'intérieur des terres, perpendiculairement à la plage), la radioactivité est quasi-nulle (disons normale) en bordure de l'eau puis augmente progressivement sur quelques dizaines de mètres lorsqu'on s'éloigne du bord de mer, marchant vers les dunes. Le point le plus radioactif est situé en fond de plage, aux alentours du pied de la première dune, ensuite quand on monte sur la dune, puis continuant en direction de l'arrière plage et des dunes suivantes vers l'intérieur des terres, la radioactivité diminue à nouveau. Nous confirmons donc que la zone la plus radioactive est la zone dite "intertidale", située sur la plage entre le bord de mer et le haut de la première dune.

- la radioactivité la plus importante que nous avons pu relever a été de 1,2 microSv/h ce qui est certes de l'ordre de 20 fois plus qu'en d'autres lieux, la moyenne habituelle du bruit de fond naturel étant de l'ordre de 0,05 microSv/h (mais hautement variable d'un lieu à l'autre). Ce chiffre est du même ordre de grandeur (quoiqu'un peu moindre) que ceux ayant été communiqués par la CRII-RAD. Ce niveau doit cependant être relativisé car il est normal dans la nature que la radioactivité varie de manière parfois considérable d'un lieu à l'autre. La mesure la plus élevée que nous ayons pu faire sur la plage de l'Espiguette, que nous avons longuement arpentée, où nous avons mesuré jusqu'à 1,2 microSv/h au point le plus "chaud", est très faible comparée aux mesures similaires que nous avons effectuées sur la plage de Guarapari (au Brésil, sur une zone habitée où la population se porte fort bien) où la mesure la plus haute que nous avions relevée était de 40 microSv/h, soit de l'ordre de 30 fois plus que sur la plage de l'Espiguette.

- en termes de santé publique, les premiers effets nocifs de la radioactivité sur la santé surviennent aux alentours de 100 mSv reçus en une seule fois ou dans une durée limitée, ce qui a été confirmé encore récemment par l'Académie des Sciences (8). Or il faudrait environ 10 ans de séjour en permanence sur le point le plus radioactif de la plage (où personne n'habite) pour atteindre cette dose. Les personnes qui se rendent sur la plage de l'Espiguette n'y séjournent en effet que quelques centaines d'heures par an tout au plus, la plage étant quasi-déserte tout l'hiver en dehors des vacances d'été. En supposant qu'un vacancier s'y rende trois heures par jour pendant les deux mois d'été, cela donne un temps d'exposition de 3 x 60 = 180 heures, en supposant qu'il pose toujours sa serviette au point le plus radioactif, ce qui est très hypothétique car la plage est très grande - plusieurs kilomètres de long - et la zone radioactive relativement petite, il recevrait ainsi une dose hypothétique (hautement improbable en pratique) de 0,2 mSv, ce qui est toujours plus de 100 fois inférieur au seuil de dangerosité avéré.

- comparaison Espiguette/Guarapari : il convient de remarquer que la plage de l'Espiguette est quasi-déserte quasimment toute l'année, contrairement à la plage de Guarapari très fréquentée tout au long de la journée et toute l'année, aussi bien par les habitants de la ville que par des milliers de touristes. Guarapari est une ville de 80 000 habitants construite en grande partie à proximité immédiate de la plage radioactive (immeubles en front de mer, comme à Nice). Pour autant, les habitants de Guarapari n'y sont pas plus malades qu'ailleurs, bien au contraire, c'est une ville très réputée pour ses bienfaits sur la santé. Comparons donc les plages de l'Espiguette et de Guarapari, on constate que : le nombre de personnes exposées chaque année sur la première (par rapport à la seconde) y est bien plus faible (d'un facteur de l'ordre de 10), la durée d'exposition annuelle de chaque personne qui fréquente la plage y est moindre (d'un facteur qu'on peut estimer de l'ordre de 10, la fréquentation de la plage de l'Espiguette étant pour l'essentielle ponctuelle en période estivale par des touristes qui ne s'y rendent qu'occasionnellement pour la plupart), la probabilité de poser sa serviette au hasard sur la zone radioactive de la très longue plage de l'Espiguette y est moindre (d'un facteur de l'ordre de 10) et la dose maxi qu'on risquerait d'y recevoir à durée égale d'exposition y est également moindre (d'un facteur de l'ordre de 30). Aucun effet nocif n'a été constaté même à Guarapari. Au contraire, cette ville est célèbre au Brésil pour ses bienfaits sur la santé, justement à cause de sa radioactivité (sable noir sur la plage riche en monazite réputé bienfaisant pour la santé).

Mesures de radioactivité par l'AEPN sur la plage particulièrement radioactive de Guarapari au Brésil (mesures maximales 30 fois plus élevées que sur la plage de l'Espiguette) en l'an 2000.

Autre point de comparaison : lors d'un vol en avion de ligne par exemple Paris-Tokyo ou Paris San Francisco, la radioactivité peut monter jusqu'à plus de 5 microSv/h, soit plus de 4 fois plus que le point le plus radioactif sur la plage de l'Espiguette. Et un tel vol long courrier peut durer près de 12 heures, alors qu'on ne reste habituellement qu'une après-midi sur la plage ! Il est de plus intéressant de noter que les études sur les pilotes d'avion et personnels naviguants fréquemment exposés à ces niveaux de radioactivité n'ont montré aucune élévation du nombre de cancers, leucémies ou autres maladies liées à la radioactivité, au sein de ce groupe pourtant particulièrement exposé à la radioactivité. Au contraire, le taux de cancers de cette profession y est inférieur à celui du reste de la population. Ce n'est qu'à des niveaux encore nettement plus élevés (plus de dix fois plus et en permanence) qu'apparaissent les premiers symptômes d'irradiation.

Mesure de radioactivité dans un avion = ici 3,92 microSievert/heure (à 11 582 m d'altitude)

Compte tenu des doses dont il est question, il nous semble ainsi pouvoir affirmer de manière sûre que la fréquentation de la plage de l'Espiguette ne présente strictement AUCUN DANGER pour la santé publique et pour quiconque du point de vue de sa radioactivité. Attention en revanche aux coups de soleil et aux risques liés à la baignade tels que l'hydrocution !

- nous avons aussi effectué des mesures sur la plage proche, plus fréquentée, située au niveau du centre ville du Grau du Roi : on y retrouve la même anomalie (élévation de la radioactivité sur la zone intertidale), mais très atténuée, avec une très légère augmentation de la radioactivité sur la zone intertidale sur quelques dizaines de mètres de largeur tout au plus, exactement comme sur la plage de l'Espiguette. Toutefois, l'augmentation relevée, si elle obéit au même profil et est sans doute de même provenance (alluvions naturellement chargés en monazite = thorium et uranium naturels charriés par le Rhone jusqu'à son embouchure et rejetés ensuite sur la plage par les courants marins, exactement comme à Guarapari) est d'amplitude 10 fois plus faible au Grau du Roi (en ville) que sur la plage de l'Espiguette, soit 300 fois plus faible à la plage Grau du Roi (en ville) qu'à la plage de Guarapari au Brésil.

Mesure de radioactivité sur la plage du Grau du Roi (proche du centre ville)

Nous confirmons donc que la plage de l'Espiguette est plus radioactive que la moyenne du territoire national (jusqu'à 50 fois plus en certains points très localisés, et même plus que sur la plupart des plages granitiques en Bretagne) tout en restant cependant très loin (d'un facteur 100 environ) des doses qui pourraient être dangereuses pour la santé, y compris dans le cas très hypothétique d'un baigneur qui fréquenterait par hasard très régulièrement et très précisément la zone (relativement restreinte) la plus radioactive de cette plage.

Aucune mesure de précaution particulière n'est donc nécessaire et bien au contraire, si l'on prend en compte les effets connus sous le nom d'hormésis (effets utiles des faibles doses de radioactivité comme stimulant immunitaire) alors la fréquentation de cette plage serait même particulièrement recommandée, mais mieux vaudrait alors aller passer ses vacances à Guarapari au Brésil où cet effet est de l'ordre de 30 fois plus important...

Les "bains de radioactivité" sur la plage de Guarapari sont réputés au Brésil pour leurs vertus curatives et bénéfiques pour la santé à tel point qu'on y trouve un "hotel du thorium" et que la ville est surnommée "Cidade da Saude" (ville de santé). Le sable noir qu'on y trouve sur la plage y est particulièrement riche en thorium : il est recommandé aux curistes qui s'y rendent pour des raisons de santé de se recouvrir le corps de ce sable noir, sans dépasser environ 10 minutes d'exposition les premiers jours, puis environ 20 minutes par séance par la suite.

Photos de la plage et des mesures de l'AEPN effectuées à l'Espiguette :
http://www.ecolo.org/photos/visite/espig_03-web/

Photos de la plage et des mesures de l'AEPN effectuées à Guarapari :
http://www.ecolo.org/photos/visite/guarapari_00/

Point de vue du BRGM sur la radioactivité de la plage de l'Espiguette :
http://www.brgm.fr/BRGMFrance/espiguet.htm

Nous prévoyons de publier ultérieurement les résultats précis de nos mesures avec des profils de mesures longitudinales et transversales chiffrés, ainsi que les résultats des analyses des échantillons que nous avons prélevés. Toutefois, les analyses étant coûteuses, nous cherchons des contacts ou un soutien financier pour pouvoir procéder aux analyses minéralogiques, radiologiques et chimiques des échantillons de sable que nous avons prélevés, aussi bien sur la plage de l'Espiguette, que sur celle de Guarapari.

Merci de nous contacter (prévention du spam: remplacer [at] par @ dans l'adresse du destinataire) si vous pensez pouvoir nous aider, ou si vous avez des idées ou suggestions à ce sujet.

En résumé, nous confirmons l'ordre de grandeur des chiffres de la CRII-RAD, ainsi que les conclusions de l'étude du BRGM, de l' IPSN et de l'OPRI devenus aujourd'hui IRSN (10). Les craintes de la CRII-RAD en ce qui concerne les risques pour la santé publique sont cependant, à notre avis, infondées scientifiquement.

En d'autres termes, le tapage médiatique fait autour de cette affaire n'était qu'un faux-scoop et la CRII-RAD a fait à sujet beaucoup de bruit... pour pas grand chose. Elle n'a d'ailleurs en réalité rien découvert de nouveau puisque la radioactivité naturelle élevée de la plage de l'Espiguette était connue de fait... depuis bien longtemps.

Ceci fit en effet l'objet d'une présentation d'André Rivière (géologue) devant l'Académie des Sciences, en... 1955 (11). La radioactivité était ainsi déjà plus élevée qu'ailleurs sur la plage de l'Espiguette avant même le démarrage de la première installation nucléaire localisée dans la vallée du Rhône, en l'occurrence l'usine de Marcoule, laquelle a démarré en 1958.

Le même André Rivière publia les résultats de son étude sur "l'accumulation des sédiments dans le Rhône, leur transport sur les plages de Méditerranée et la concentration de matières naturellement radioactive sur les plages de l'Espiguette", dans le Bulletin de la Société Française de Géologie, l'année suivante, dès 1956 (12).

Tout cela apparaît ainsi comme un vieux scoop réchauffé, que la CRII-RAD et les médias semblent actuellement (re)découvrir.

Rien de nouveau donc, et aucun danger ni risque particulier à signaler de notre côté à la plage de l'Espiguette sur laquelle les vacanciers pourront continuer à bronzer en toute sérénité, la radioactivité qui s'y trouve étant un phénomène naturel tout à fait inoffensif, si ce n'est même bienfaisant.

Ce n'est pas un phénomène unique. On trouve du minerai de monazite riche en uranium et en thorium naturels dans le sable de plages proches des estuaires de certaines rivières (telles que par exemple à Guarapari au Brésil ou dans la province de Kerala en Inde) depuis la nuit des temps, et l'industrie nucléaire n'y est pour rien, au grand regret de certains sans doute, mais la nature est ainsi faite que la radioactivité varie, parfois fortement, d'un lieu à l'autre.

C'est un phénomène naturel, et ce n'est pas dangereux, à ces doses d'exposition.

Vous souhaitant une excellente journée,

 

Bruno Comby
Président de l'AEPN

______________________________

Références :

(1) - CRII-RAD, "Anomalie radiologique sur certaines plages de la petite Camargue", 13 avril 2000, http://www.criirad.com/criirad/actualites/Communiques/Camargues13avril.html

(2) - BRGM "Expertise géologique des anomalies radioactives des plages de Camargue : plage de l'Espiguette, le point de vue sur la radioactivité", document mis à jour le 28 11 02, http://www.brgm.fr/BRGMFrance/espiguet.htm

(3) - Marc Filterman, "Plages radioactives en Camargue", juillet/aout 2003, http://membres.lycos.fr/filterman/radioactif-plage-camargue.htm

(4) - La Provence, "La radioactivité des plages de Camargue ressurgit", 20 juin 2003, http://www.sortirdunucleaire.org/juin2003/laprovence200603.htm

(5) - Avignon et Provence, "La plage de l'Espiguette", site web : http://www.avignon-et-provence.com/camargue/fr/diaporama/03-camargue.htm

(6) - Site web KiteSkate.com, "L'Espiguette" http://kiteskate.free.fr/kiteskate/francais/spot/espiguette/espiguette.php

(7) - AEPN - Campagne de mesure de la radioactivité à Guarapari au Brésil, juin 1999, http://www.ecolo.org/photos/visite/espig_03-web/ ,

(8) - Avis de l'Académie de Médecine du 4 décembre 2001, http://www.ecolo.org/documents/documents_in_french/Irrad-Dechets-AvisAcadMed.htm

(9) - ASN (Autorité de sûreté nucléaire), "Note d'information relative à la radioactivité naturelle de certaines plages de Camargue", 20 juin 2003, http://www.asn.gouv.fr/data/information/25_2003_camar.asp

(10) - IRSN - "Dépôts sédimentaires radioactifs sur le littoral de Camargue", Juin 2003 http://www.irsn.fr/vf/05_inf/05_inf_1dossiers/05_inf_30_camargue/05_inf_30_1camargue.shtm

(11) - André Rivière, Note présentée à l'Académie des Sciences en 1955, cité par l'IRSN, "Note d'information sur la radioactivité naturelle de certaines plages de Camargue", juin 2003, http://www.irsn.fr/vf/05_inf/05_inf_1dossiers/05_inf_30_camargue/ pdf/NI_sables_camargue_juin03.pdf

(12) - André Rivière, Bulletin de la Société Française de Géologie, 1956, cité par Jean Brissonnet d'AFIS-Sciences dans "Radiophobie, fantasmes et réalités", http://www.pseudo-sciences.org/radiophobie.htm

 

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